Une campagne ne doit pas tout permettre, estime Ségolène Royal

Publié le par Hussein NABRI

Ségolène Royal a déclaré jeudi que la campagne présidentielle ne permet pas tout, au lendemain de la publication d'allégations faisant état d'une surveillance d'un membre de son équipe par les Renseignements généraux (RG). "Il faut que l'enquête se déroule", a déclaré la candidate socialiste sur RMC/BFM. "Une campagne électorale ne doit pas tout permettre. Il appartiendra au président de la République d'assurer le bon fonctionnement d'une campagne électorale présidentielle", a-t-elle ajouté. La direction centrale des Renseignements généraux reconnaît avoir établi une fiche sur un membre de l'équipe de Ségolène Royal mais nie avoir reçu une demande d'enquête spéciale du ministre de l'Intérieur, a déclaré un porte-parole à Reuters. Le premier secrétaire du PS, François Hollande, avait demandé mercredi qu'il y ait "immédiatement des vérifications" sur les informations faisant état de cette enquête et les socialistes ont dénoncé le cumul des fonctions du ministre-candidat. Selon Le Canard Enchaîné, Nicolas Sarkozy a demandé aux RG d'enquêter sur Bruno Rebelle, ex-directeur de Greenpeace France qui a récemment rejoint la candidate socialiste comme conseiller à l'environnement. Dans Le Monde de jeudi, la direction des RG explique que la fiche sur Bruno Rebelle n'est pas liée à la campagne présidentielle et qu'elle a été établie avant l'entrée du militant écologique dans l'équipe Royal. "Réactualisée à la mi-janvier, elle retrace le parcours de M. Rebelle qui fut, entre autres, fondateur de Vétérinaires sans frontières", écrit le quotidien. Il souligne que les RG se montrent, dans cette fiche, "très élogieux sur l'action de M. Rebelle au sein de Greenpeace, le qualifiant "d'excellent gestionnaire" et "d'homme de dossiers bien ficelés"...... Bruno Rebelle a souligné que les policiers enquêtaient essentiellement sur son divorce, pour vérifier s'il n'avait pas été "l'auteur de violences conjugales". Le porte-parole du PS, Julien Dray, en a appelé à Jacques Chirac, demandant "au chef de l'Etat de rappeler les règles élémentaires et de donner toutes les garanties du respect des principes démocratiques". Le groupe PS à l'Assemblée nationale a réclamé de son côté le départ immédiat du ministère de l'Intérieur du ministre-candidat, qui a récemment affirmé qu'il ne quitterait son poste que "quelques semaines avant l'élection". Source: L'Express jeudi 25 janvier 2007, mis à jour à 13:09

Publié dans segmond500

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