Frêche: Royal assure que sa position est "sans la moindre ambiguïté"

Publié le par Hussein NABRI

Ségolène Royal a assuré mardi que sa position sur l'exclusion de Georges Frêche du Parti socialiste était "sans la moindre ambiguïté". "Je me suis exprimée sur cette question sans la moindre ambiguïté", a déclaré la candidate socialiste lors d'un point presse à l'Assemblée nationale en compagnie de Christiane Taubira, qui vient de rejoindre son équipe en tant que "déléguée à l'expression républicaine". Ségolène Royal a souhaité dimanche que le président de la région Languedoc-Roussillon Georges Frêche soit exclu du PS suite aux propos "inacceptables et humiliants" qu'il aurait tenus sur les joueurs de l'équipe de France de football. Elle avait estimé mardi dernier que le PS pouvait "rester" sur la mise en congé proposée par M. Frêche. "J'ai dit que c'était suffisant dans le cadre de la procédure disciplinaire qui était ouverte. Je n'ai pas voulu polémiquer à ce moment-là", s'est défendue mardi Ségolène Royal. Dimanche, "on m'a posé la question de la comparaison entre la suspension des uns et des autres, là j'ai dit clairement ce que j'en pensais au fond de moi-même et dans le cadre aussi de la procédure disciplinaire qui se déroule", a poursuivi la candidate socialiste. Les déclarations de Georges Frêche ont suscité un certain émoi aux Antilles, où des associations ont appelé à manifester lors de la visite de Ségolène Royal entre mercredi et dimanche en Martinique et en Guadeloupe. Interrogée sur ces manifestations, Christiane Taubira a assuré que les Antillais n'en faisaient "pas une affaire d'Etat". "Le niveau de maturité politique est tout à fait comparable à ce que l'on a ici. Les gens ne confondent pas", a estimé la députée radicale de gauche de Guyane. "Les propos de M. Frêche sont imputables à M. Frêche. Aux Antilles, en Guyane et ailleurs, on n'imputera pas les déclarations de M. Frêche à Ségolène Royal, d'autant que sans la moindre ambiguïté elle s'est prononcée sur le cas Frêche", a ajouté Mme Taubira. La commission nationale des conflits du Parti socialiste doit rendre son verdict samedi prochain sur le cas de M. Frêche, après les propos qu'il aurait tenus sur la part de "blacks" dans l'équipe de France de football. Fin novembre, le numéro un du PS François Hollande avait estimé que M. Frêche devait être exclu du parti si ces propos étaient avérés.Source: Nouvel Obs et AP | 23.01.2007 | 13:03

Publié dans segmond500

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